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Le rayonnement éternel du lutin immaculé

24 janvier 2007

R.I.P.

R.I.P.

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21 novembre 2006

#016

Gentiment je prends une lame, gentiment je l'aiguise
Pendant la nuit je veille en y pensant
Gentiment je pleure sur ton épaule, je te rassure
Gentiment je te sacrifie.

Et là je ne pense qu'une chose, qu'à m'excuser, qu'à dire que non, je ne le pensais pas une seconde.
A dire que oui, ça reviendra. Ca reviendra toujours.
Ou peut-être pas.
La tête me tourne, je ne sais plus où donner de la tête.
Trop.
Trop-plein

2 novembre 2006

#015

015Et quand ma langue se délie,
C'est l'éloquence de mes silences...


Quand ma langue se délie.
Voilà une chose bien rare.


Blog. Laisser une trace, mais surtout ne pas se dévoiler.
Dire et taire à la fois.
Camoufler le "trop personnel".

A un moment, il y a de quoi se demander...
Pourquoi ne pas faire tout l'un, tout l'autre...

Mais non. Livrer un élément de personnalité, laisser à la communauté nous lire.
Lire seulement ce qu'on a sélectionné, choisi.
Se présenter sous son "meilleur jour".
Dire du bout des lèvres....
Un acte de séduction, en fait...
Faire le fier, et implorer secrètement qu'on nous aiiime.

Certains y arrivent. A se livrer. Complètement.
A se livrer en sacrifice total, pour récolter le meilleur en oubliant le pire.

Et moi, je cherche simplement à faire approcher ma courbe d'une droite.
Pas de remous, pas en ce moment.
Un sourire juste au dessus de la surface.
Pour contenir un marasme juste au-dessous de la surface.
Peut-être oublier, sait-on jamais.......?

Des jeux délibérés avec un dé.
Des dés pipés.

28 octobre 2006

#014

fleur2"Ce n'est qu'une mauvaise journée, demain sera meilleur"
"C'est n'était qu'un mauvais demain, après-demain sera meilleur"
"Ce n'est qu'une mauvaise année, la prochaine sera meilleure".

Comment on dit...le sentiment d'échec ?


Envie d'arrêter de se lamenter, et puis se dire qu'au fond crier la vie, ça n'est jamais très constructif.
Quand même, les semaines s'enchaînent, chacune avec leur lot de mauvaises nouvelles qui m'enfoncent un peu plus jusqu'au cou et qui allongent un peu plus la liste "A faire avant d'avoir l'esprit un tant soit peu libre.."

On joue Tchekov dans mon cours.

Ou "se regarder le nombril quand on n'a rien d'autre à faire de son temps".
Ca me rappelle quelqu'un...
Je joue Ivanov.
Un lâche, de bonne foi (comme nous tous, il est vrai), désabusé, qui n'a pu empêcher le désamour...
Ca me rappelle quelqu'un...
Les cours de théâtre vont être folkloriques bientôt...

Le timing est toujours tellement parfait.
On s'imagine tellement parfoi la régie de production, là haut, au dessus.
"3....2....1....lancez tel film, tel évènement, telle rencontre, telle absence de rencontre".
Comme si l'ironie du sort avait obligation de résultat.
Comme si la justice existait.
Comme si...

j'ai peur, jésus, de l'heure qui me ramène à des songes emportés, à des mondes oubliés.
 

26 octobre 2006

#013

013De ma vie d'adolescent, je me rappelle avoir toujours été obnubilé par l'idée de la postérité. Laisser des traces, rencontrer, plaire, étonner, marquer, surtout ne jamais être transparent. Parallèle avec ces moments, comme celui-ci, où l'impression de ne pas valoir peine de me survivre est la plus forte. Ces questionnements qu'on se fait tous, "que pourrais-je dire qui n'ai pas été dit ?".
Juste s'excuser d'être là.

La tête me tourne...


Elle s'est vêtue de blanc, c'est la première fois que je la vois si belle, cette femme...quand est-elle devenue une femme, au juste ? Je ne sais plus. Comment c'était, quand elle était à la maison, quand moi j'étais à la maison ? Quand je venais me glisser dans son lit... Je sens mon visage se durcir, cette dureté que les enfants peuvent exprimer, parfois. Quand ils réalisent, un court instant.
J'ai vu mon père pleurer. Elle aussi. Pleurer de bonheur, le même jour...moi aussi, je crois...je ne suis pas sûr.
Je pleure toujours de bonheur, ou du moins avec bonheur.

Je me frapperais. Pleurer avec bonheur. Quelle horreur.
Analyse. Analyse. Analyse. Calcul. Débâcle.

Pourquoi je lui ai fait ça, en fait ? Pourquoi, au fond, je l'ai torturé de la sorte ? I only hurt the ones I love ?
Ce serait donc ça ?
C'est un peu trop simple...

La tête me tourne....
Tout vient trop consciemment, je ne veux pas voir celui qui paraît, mais l'autre.
Je cours après lui, encore une fois, je ne veux pas en entraîner d'autres dans cette course.
Sauf lui, peut être, lui qui court aussi, qui court sans doute plus vite que moi.
Peut être...je ne sais pas...
Il a l'air beaucoup trop loin devant moi, il ne me voit plus. Il ne se retourne même pas.
Ou ce n'est pas lui ?

La tête me tourne...

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12 octobre 2006

#013 (temporaire)

Le lutin plus ou moins indisponible.
De retour très vite (hope so...)

27 septembre 2006

#012

lapinouJe sais jamais si tu t’appliques
A l’évoquer son magnifique
L’autre contre qui tu me troques
Parce que tes sentiments s’étriquent
Si je provoque en toi l'attaque
D'un coeur trinquant à contre éthique

Je sais jamais s’il me dévoile,
Si à sa vue j’ai de l’éclat
Si la pensée de moi l’éveille,
La vue de ma peau sous les doigts
Si à son coeur il met des voiles
Est-ce qu'il peut dire qu’il vole à moi ?




Je sais jamais....
Je sais jamais si les chansons nous parlent, si on a l'impression que les chansons nous racontent parce que les être humains fonctionnent de manière constante, ou parce qu'on entend ce qu'on veut bien entendre.
Pourquoi on a cette impression si tenace que les films, les chansons, les livres ont été réalisés, composés, écrits en pensant à nous.
Cette impression qu'on range sous le terme barbare d' "identification".
Assez limité, d'ailleurs, on peut se reconnaître dans les pires ordures parfois.
C'est ce qui se passe ici.
Reste à savoir qui est le "je", qui est le "tu", qui est le "il".
Facile à répondre...je ne le ferai pas
Je sais...presque jamais.

Je suis encore dans le canapé de cette grande société, il fait encore nuit, j'ai encore l'impression d'être seul dans l'immeuble ou presque. Les moments se mélangent, est-ce qu'on est bien aujourd'hui ou hier, est-ce que je suis déjà venu, est-ce que c'est moi qui fait défiler le temps sans me poser de questions ? Est-ce que c'est possible, pas de doute ?
Est-ce que je peux vraiment rentrer en taxi, regarder le paysage qui défile, et ne pas sentir mon coeur qui se serre quand je vois la Tour Eiffel, au loin....?
Est-ce que je peux penser à eux, et ne pas sentir mes yeux s'embuer.
Est-ce que je peux tourner la clé dans la serrure et ne pas trembler à l'idée qu'aucune météorite n'a détruit mon appartement ?
Est-ce que je peux vraiment penser à son visage sans me dire qu'il est perdu...

C'est moi qui ai parlé sans aigreur à la fille, la première et dernière, aujourd'hui ?
C'est moi qui l'ai écouté essayer de me descendre sans que je plonge ?
C'est moi qui n'ai pas geint ?

Je sais jamais, mais je sais que je suis toujours moi.
Parce que je me demande quand cet état s'en ira.
Pas une once de confiance....

26 septembre 2006

#011

11Je suis dans un immeuble de 5 étages, nous devons être 7, peut être 8. Et encore.
Il est minuit, on travaille encore.
Je m'assois dans le canapé, je fais une pause.
Je fume une cigarette. Je regarde autour de moi.
Je regarde les fenêtres des immeubles d'habitation, en face.
J'épie.
Je ne suis déjà plus vraiment là, je suis dans une dimension parallèle.

Je crève le plafond, ma tête se retourne vers le sol.
Je pense à cette chanson...
"Hurt myself again today, and the worst part is
I have no one else to blame
Hold me, wrap me up, unfold me, warm me up, breathe me"

Imaginer pendant un temps indéterminé
Juste imaginer des escalators, des voyageurs qui se croisent,
S'imaginer lever la tête, découvrir une couleur inconnue, une nouvelle odeur
Découvrir de nouveaux sons, de nouvelles habitudes.

Ne plus voir les mêmes oiseaux noirs autour de la fontaine du Pilori.
Ne plus voir cette vieille dame qui chante Edith Piaf, sans musique.
Ne plus entendre ces messages sybillins dans les couloirs insalubres du sous-sol.
Ne plus se dire que cette ville est insupportable.
Ne plus se dire que c'est la plus belle.

Tout mélanger. Penser à ses amours.
Penser au contact du coussin dans le cou.
Penser à la sensation de la fumée, regarder la fumée.

(Dé)Clic. Revenir.
On n'a pas vraiment voyagé, tout est toujours là.
Se dire que le voyage physique, c'est sûrement la même chose.
Se lever, penser à autre chose, surtout.
Oublier. Jusqu'à la prochaine absence.

18 septembre 2006

#010

10Qui m'aime me fuit....
Rien ne dure au dessus de la ceinture
On ne dit rien quand le temps assassin / Enterre nos amours périssables sous le sable mouvant
Si j'étais moi...

Pourquoi s'accrocher à des refrains qui nous font descendre encore plus bas qu'on ne l'est ?
J'ai rejeté l'idée pendant longtemps, mais je pense effectivement qu'une grande partie d'entre nous aime cet état, cet état de tristesse, de désespérance, peut-être pour certains c'est juste une façon de continuer à sentir, quand on a l'impression de n'avoir plus rien à sentir...
C'est cette impression que j'ai, allons savoir pourquoi...
Ne rien sentir, et vouloir que le sentiment s'arrête quand il vient.
Les émotions qui viennent des chansons sont des simili, des émotions sans plus de portée que les quelques minutes auxquelles elles se rapportent. On se projette dans autre chose, une émotion qu'on peut arrêter en même temps qu'avec le bouton STOP.

Je ne m'arrête pas, j'essaie de retrouver le fil....
Sans vraiment y arriver.
C'est assez drôle, je suis plutôt quelqu'un d'enjoué au quotidien, en société.
Et pourtant quand on me qualifie, c'est sûrement l'adjectif "torturé" qui revient le plus souvent.
Je me demande à quoi tient cette transparence.

Je me demande pourquoi lui.
Je me demande comment je vais faire.
Je me demande si je peux.
Je lui demande, il ne répond pas.
C'est tout ce qui me manque, une réponse.
C'est peut-être juste une mauvaise question...

14 septembre 2006

#009

main2Détester canalblog, l'espace d'un instant, pour effacer ce qui sort péniblement.
Se dire qu'au fond, ça ne change rien à la face du monde.

Reprendre le fil.
Se détester d'être si stupide.
Le détester d'être aussi stupide.
Non, pas le détester, surtout pas.

Voir qu'on retrace le fil.
Détester le fil.
Voir qu'on court après quelqu'un qui n'existe plus.
Je ne suis pas celui que j'étais, comment pourrais-je le comprendre, lui ?
Le détester, lui, d'avoir fait ces choix.
Le détester profondément, lui, de n'avoir pas su résister.
Se détester, soi, de le détester, lui, pour ça.

Etre moins que digne.
Je m'en fous, à un point.
Je ne veux pas être digne, je veux être sali.
Je veux être insulté, je veux être rabaissé.
Je veux être rassuré, délesté.
L'un ou l'autre. Mais pas invisible.
Ne me témoigne pas du pire des sentiments que tu pourrais avoir pour moi : aucun...
Alors déteste-moi, s'il te plaît.

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